5e dimanche de Pâques - Couleur liturgique: blanc
Évangile selon saint Jean 13, 31-33a.34-35
Le temps de la préparation « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; la bonté du Seigneur est pour tous, sa tendresse, pour toutes ses œuvres. » (Ps 144, 8-9) Le temps de l’observation À ce moment poignant du dernier repas, Jésus s’adresse à ses disciples pour dire des mots qui comptent. Il sait que ces paroles résonneront de façon particulière dans leurs mémoires. Il fait donc en sorte qu’après sa mort, les disciples ne restent pas bloqués en regardant le ciel et le passé, ou encore en s’éloignant les uns des autres pour vivre leur foi de façon solitaire. Le manque à venir sera fort. Que dire alors ? Jésus n’y va pas par quatre chemins. « Comme je vous ai aimés, vous aussi aimez-vous les uns les autres. » La proposition est radicale, courageuse. Elle est à la hauteur du chemin proposé jusque-là. Ils savent bien comment Jésus a pris soin d’eux, quelle forme cet amour pour eux a pu prendre. Les évangiles en donnent un aperçu : écoute, patience, non-jugement, accueil inconditionnel, inclusivité, vérité, honnêteté, clarté, protection et un regard qui dit à chacun que le salut lui est déjà accordé. Le temps de la méditation Jésus sait que ces dernières volontés ne pourront pas être balayées d’un revers de main. Le message est clair : celui qui se prétend disciple et qui rejette un autre disciple n’en est pas un. Mais comment vivre d’un amour inconditionnel, comment s’aimer « les uns les autres » et non pas s’aimer « les uns les uns » ? Ce commandement interroge la qualité de relation qui sera mise en œuvre. Or, la synodalité qui se cherche dans l’Église va dans ce sens. En lisant ces lignes, on peut être convaincu qu’elle n’est pas une option ou un plan B, qu’elle n’est pas non plus une lubie moderne. Elle fait écho, au contraire, à ce moment originel de l’Église où Jésus demande à ses disciples de travailler à créer du commun et à inventer d’autres façons d’être reliés. Redonner toute sa place aux uns et aux autres, c’est d’abord avoir conscience que chacune et chacun est précieux et qu’il nous est impossible de faire sans lui ou sans elle. Le temps de la prière « Le Seigneur est vrai en tout ce qu’il dit, fidèle en tout ce qu’il fait. » (Ps 144, 13)
Marie-Laure Durand, bibliste
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