4e dimanche de Pâques - Couleur liturgique: blanc
Évangile selon saint Jean 10, 27-30
Le temps de la préparation « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jn 6, 68) Le temps de l’observation Relation du Berger à ses brebis, relation du Père et du Fils : comment mieux faire percevoir aux auditeurs que la foi naît, croît et s’accomplit dans la sphère de la relation ? Il ne s’agit pas d’abord de s’approprier des dogmes ou une morale, mais de s’exposer à la « voix » du Berger – pas d’autre moyen pour les disciples de le connaître. Cette voix vient rejoindre chacun personnellement : « Je connais mes brebis », affirme Jésus, et les brebis le reconnaissent. De fait, dès que la créature humaine « commence à exister, une sorte de germe est déposé » en elle « qui possède en lui-même le principe interne de l’amour » (saint Basile, Grandes règles monastiques). Cette connaissance renvoie à la connaissance que le Père et le Fils ont l’un de l’autre (Jn 10, 15) et à l’union de leur volonté pour offrir à ceux qui s’ouvrent à ce don, la vie en plénitude : « Le Père et moi, nous sommes un. » Le temps de la méditation Plusieurs pistes s’ouvrent à nous, dont celle qui nous invite à réfléchir à notre relation à Dieu et à nos relations ecclésiales. Si la première nous personnalise – et tel est le critère de son authenticité –, la seconde peut être aliénante lorsque nous confondons unité et unicité, lorsque nous vivons la communauté comme un « on » déresponsabilisant ou une sorte d’entité dans laquelle toute particularité s’avère menaçante. Plus notre relation à Dieu s’approfondit, plus nous découvrons combien nous sommes aimés et uniques, quels sont nos dons et nos limites propres. Ce qui nous conduit à apprivoiser notre solitude et à la découvrir habitée par la présence de Dieu, étape incontournable pour accéder à une vraie communion avec autrui. Plus nous nous enracinons en Dieu plus nous devenons capables de vivre un « nous » composé de « je » à part entière. Et c’est cette « unanimité […] dans l’émerveillement, […] dans la liberté qui crée le lien le plus puissant et le plus merveilleux » (M. Zundel). Le temps de la prière « Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour. » (Ps 99, 5)
Emmanuelle Billoteau, ermite
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