3e dimanche de Carême - Couleur liturgique: violet
Livre de l’Exode 3, 1-8a.10.13-15
Le temps de la préparation « Il révèle ses desseins à Moïse, aux enfants d’Israël ses hauts faits. » (Ps 102, 7) Le temps de l’observation L’épisode du buisson qui ne se consume pas développe une théologie solide. Dans la révélation à laquelle Moïse participe, Dieu met les choses en place. Il lui apprend qu’il sait, qu’il a entendu le cri et la souffrance du peuple hébreu soumis à la servitude. Par conséquent, il va agir pour délivrer le peuple mais il annonce à Moïse que c’est lui qui sera l’intermédiaire de la réalisation de ce salut. Le fait qu’il est envoyé par Dieu ne cessera ensuite d’être repris dans ce court extrait. Il ne pourra donc y avoir aucune confusion possible, aucun malentendu. Moïse ne peut laisser penser qu’il sauve ou même qu’il agit de sa propre initiative. C’est à cette condition que l’opération pourra réussir. Le salut vient de Dieu, Moïse ne fait que participer à sa mise en œuvre. Ces distinctions sont les bienvenues et empêchent tout abus de pouvoir. De plus, le salut n’est conditionné à rien, si ce n’est au fait de l’accepter. Le temps de la méditation Ce court texte rappelle les bases simples et sécurisantes. Dieu offre son salut à la Création et personne ne peut interférer dans ce geste qui se poursuit âge après âge, car le Dieu de la Bible tient ses promesses. Moïse en tant que médiateur n’a pas de pouvoir ni de maîtrise sur le salut donné par Dieu. Sa fonction consiste à faire circuler le mieux possible l’information, à dire à tous que le salut est offert à qui le souhaite, à inviter, à transmettre. Moïse n’est qu’un envoyé et doit rester à sa place. Ce texte contribue à plus de clarté. Seul Dieu est en mission pour que chaque humain puisse vivre en conscience de la vie donnée. Les prophètes, les disciples, l’Église et finalement tout chrétien participent à une seule mission, celle de Dieu. Cela est rassurant – le salut ne dépend pas de nous – et cela nous invite à une plus grande humilité – nous ne sommes pas au centre du dialogue que Dieu engage avec l’humanité. Le temps de la prière « Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! » (Ps 102, 1-2)
Marie-Laure Durand, bibliste
Le printemps arrive Le jour de la marmotte, qui rivalise avec la Chandeleur pour inaugurer le mois de février, m’a toujours fasciné. À une époque où la rationalité scientifique domine…
1538-1606. Cet Espagnol devint archevêque de Lima, où il ouvrit le premier séminaire d’Amérique lati...
En ces jours-là , Moïse était berger du troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madiane. Il mena....
Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme...
Frères, je ne voudrais pas vous laisser ignorer que, lors de la sortie d’Égypte, nos pères étaient t...
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêla...
Dans cet épisode, une triste actualité s’invite dans l’enseignement de Jésus : des hommes sont....
Antienne d’ouverture J’ai toujours les yeux tournés vers le Seigneur : il tirera mes pieds du filet....
Le temps de la préparation « Je poursuis ma course pour tâcher de saisir, puisque j’ai moi-même...
Le temps de la préparation « Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’él...
Le temps de la préparation « Mets une garde à mes lèvres, Seigneur, veille au seuil de ma bouch...
Le temps de la préparation « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’am...