7e dimanche du temps ordinaire - Couleur liturgique: vert
Évangile selon saint Luc 6, 27-38
Le temps de la préparation « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. » (Ps 102, 8.10) Le temps de l’observation L’enseignement de Jésus a de quoi surprendre, déranger ou faire sourire. Son exigence peut sembler démesurée. Quand on le regarde de près, on s’aperçoit que son discours ne porte pas sur la justice. Jésus ne demande pas à ses disciples de renoncer à dénoncer les abus et les actes malveillants. Il ne demande pas de supprimer les tribunaux et leurs verdicts qui permettent de chercher une compensation au mal subi. Ses propos se situent à un autre niveau puisqu’ils concernent le cœur de ses disciples, le regard qu’ils portent sur le monde. De façon claire, il leur demande de ne pas poser de jugement extérieur et moral sur les personnes. Si chaque être humain doit répondre de ses actes, ce n’est pas aux disciples du Christ de se laisser aller à définir une vie. Cette tentation, si facile et si répandue, est à éviter car elle ne permet pas de comprendre le regard de Dieu sur le monde et, en plus, elle empêche de s’ouvrir vers le futur. Le temps de la méditation Comment les disciples de Jésus peuvent-ils prétendre cheminer dans leur vie spirituelle s’ils n’abandonnent pas une vision mondaine de l’existence ? Jésus est clair : vivre l’Évangile relève d’une pratique qui doit porter du fruit. Jésus souligne que les jugements, qui sont pourtant souvent au cœur de nos relations, ont un caractère partiel et provisoire. Ils sont marqués par ce que la personne nous a fait ou par ce que nous savons d’elle. C’est trop peu ! La miséricorde est un appel à ne pas tomber dans le piège de croire que nos jugements sur les autres sont infaillibles, un appel à ne pas prendre une place que Dieu lui-même n’occupe pas. Une fois l’acte dénoncé et condamné, la miséricorde est un moyen de se reconnecter à la vie. Elle permet de laisser le passé et d’apprendre à faire confiance à un avenir qui n’est pas écrit. Elle apprend à être attentif aux signes de la vie qui renaît. Le temps de la prière « Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! Car il pardonne toutes tes offenses et te guérit de toute maladie ; il réclame ta vie à la tombe et te couronne d’amour et de tendresse. » (Ps 102, 2-4)
Marie-Laure Durand, bibliste
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