7e dimanche du temps ordinaire - Couleur liturgique: vert
Avec l’épisode du jeune David épargnant le roi Saül de la mort, la première lecture de ce dimanche illustre une image de Dieu en cours dans l’Ancien Testament : Dieu rend à chacun selon sa justice et sa fidélité et, tout aussi important, Dieu laisse à chacun le soin d’agir comme bon lui semble. David n’a pas toujours été exemplaire, loin de là. Il s’est volontairement éloigné de Dieu. Quant à Dieu, il continue de se révéler à tel point que le psalmiste, quelques siècles plus tard, peut affirmer : « Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour ; il n’agit pas envers nous selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses. » Voilà qui change la donne. Avec le Christ, l’amour de Dieu s’est dit jusqu’à l’ultime, de sa naissance à sa résurrection en passant par la souffrance et par la mort. Alors, comment conjuguer cette bonté sans faille de Dieu avec la liberté d’action qui est la nôtre ? Comment faire les bons choix, ceux des fils du Très-Haut ? Paul, dans la deuxième lecture, nous rappelle à notre existence spirituelle, celle que nous tenons du Christ. Comme Adam, nous sommes faits d’argile. Comme le Christ, nous appartenons au ciel. Inutile d’attendre de faire le bien sans soigner la part de ciel qui nous habite, celle qui nous relie aux autres, nous permet de nous relever lorsque nous tombons et de croire que demain, avec l’amour de Dieu, nous ferons mieux. Dans sa toute dernière encyclique Dilexit nos, le pape François se demande s’il y a encore un sens aujourd’hui à utiliser le symbole du cœur pour parler de l’amour de Dieu envers chacun d’entre nous. La réponse nous appartient. Qu’est-ce qui m’interpelle dans les recommandations que Jésus adresse à ses disciples ? Qui est Dieu pour moi ?
Karem Bustica, rédactrice en chef de Prions en Église
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