Dimanche du Saint-Sacrement - Couleur liturgique: blanc
Le temps de la préparation « Comment rendrai-je au Seigneur tout le bien qu’il m’a fait ? » (Ps 115, 12) Le temps de l’observation Comme tous les Juifs, Jésus et ses disciples fêtent la Pâque. Ils célèbrent ce geste de Dieu qui fait passer de la servitude à la liberté et que le peuple hébreu a expérimenté lors de la sortie d’Égypte. Le souvenir de ce passage de Dieu qui déclenche le mouvement de liberté chez les Hébreux a un objectif : actualiser le salut de Dieu. Et c’est ce que fait Jésus de façon radicale, neuve, inédite. Sous les yeux de disciples, que l’on devine intrigués, dubitatifs ou étonnés, Jésus renouvelle le rite de la Pâque. Le sang de l’Alliance n’est plus celui « d’une bête sans défaut, un mâle, de l’année » comme le préconise le texte du livre de l’Exode (Ex 12, 5) mais son corps, sa vie. On sait combien ces paroles deviendront extrêmement concrètes les jours suivants. En se donnant, Jésus renouvelle l’Alliance et actualise dans son existence le passage de Dieu qui mène à la liberté. Ce faisant, il invite chaque disciple à faire de même. Le temps de la méditation Ce que Jésus établit ce soir de Pâque est moins une alliance nouvelle qu’un renouvellement de l’Alliance d’une façon inédite. Au sens strict, Jésus réalise l’Alliance c’est-à-dire il la fait sienne, il la vit, il l’incarne, il s’y donne et, s’y donnant, permet à ses disciples un autre accès à l’action de Dieu. Car fêter la Pâque, c’est d’abord se souvenir de l’action de Dieu. Jésus ne se contente pas d’en faire un geste extérieur, il incarne ce salut de façon radicalement personnelle. Il le fait en tant que Juif, en tant que membre d’un peuple qui a le premier repéré l’action de Dieu dans l’histoire des hommes. Ce faisant, il ouvre un chemin que tous ses disciples pourront emprunter et qui, par la suite, s’étendra au-delà de ce peuple pour s’ouvrir à chacun. C’est cette ouverture radicale et personnelle qui se joue dans ce récit renouvelé de la Pâque. À chaque disciple désormais de rentrer, ou pas, dans cette réalisation. Le temps de la prière « Le Seigneur fait tout pour moi ! Seigneur, éternel est ton amour : n’arrête pas l’œuvre de tes mains. » (Ps 137, 8)
Marie-Laure Durand, bibliste
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