6e dimanche de Pâques - Couleur liturgique: blanc
Le temps de la préparation « Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; je vous appelle mes amis, car tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » (Jn 15, 15) Le temps de l’observation Pierre, Corneille et tous les présents font ensemble l’expérience du don. Que dire de ce qui leur arrive ? D’abord que l’événement est inattendu et qu’aucun ne s’est préparé à l’impact de l’Esprit Saint au cœur de la situation. La surprise est d’autant plus forte que les fruits de l’Esprit viennent bousculer l’ordre établi. Comme au moment de l’Annonciation, le don de Dieu semble se moquer des frontières sociales et religieuses à l’œuvre dans la société. En s’adressant à des non-Juifs et en établissant un dialogue avec eux, l’action de l’Esprit surprend et interroge. Mais il donne également aux personnes juives, d’abord interloquées, la capacité à rapidement se rendre compte qu’il faut adapter les frontières existantes. Le don conduit donc également à cette capacité à renouveler son action et ses schémas de penser. Le tout se traduit par un vivre-ensemble revivifié qui s’inscrit dans la continuité de la relation. Le temps de la méditation Le don de l’Esprit de Dieu n’est possible que parce que Pierre et Corneille se rencontrent. L’un se précipite à la rencontre de l’autre tandis que celui-ci le reçoit dans une humilité non feinte. Les deux se font face dans la sincérité et l’absence de surplomb. C’est au moment où Pierre tente de dire des paroles de bienvenue et d’accueil que le don de Dieu prend toute son ampleur. La mise en récit de cet événement est précieuse. Le don de Dieu ne se fait pas sans une rencontre authentique en amont et sans une ouverture à un compagnonnage en aval. Ce récit peut être d’actualité dans nos vies. Nombreuses sont les situations où nous sommes tentés de répondre par la fermeture au nom d’une expérience de Dieu passée. Or la parole de Dieu, comme la manne, ne se stocke pas. Le don se renouvelle au cœur des enjeux de notre temps. La seule exigence est celle d’une ouverture à ce qui fait la vie de l’autre. Le temps de la prière « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et établis, afin que vous alliez, que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure. » (Jn 15, 16)
Marie-Laure Durand, bibliste
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