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Lectio Le don de Dieu

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Le temps de la préparation
« Nous attendons notre vie du Seigneur : il est pour nous un appui, un bouclier. » (Ps 32, 20)

Le temps de l’observation
Les paroles mises sur les lèvres de Moïse à la veille de l’entrée en Terre promise visent à éveiller Israël à la présence de Dieu, à sa souveraineté, à sa fidélité. Pour cela, elles invitent à une relecture de vie, à un rappel des hauts faits de Dieu dans la relation unique qu’il a tissée avec son peuple et, plus loin encore, tournent les ­regards vers la Création. Le rôle de la mémoire, son éducation pour qu’elle fasse le tri dans le passé – non pour occulter les moments de souffrance mais pour discerner la conduite de Dieu, sa présence – est ici manifeste. Cette relecture, nourrissant la foi au Dieu unique dans un contexte idolâtre, prépare le peuple à l’accueil reconnaissant des « décrets et commandements » – autant dire la Loi qui apprend à vivre avec Dieu, avec soi-même et avec les autres. L’enjeu n’est-il pas le bonheur sur la terre que donne le Seigneur, la terre d’Israël certes, mais plus encore la terre du cœur ?

Le temps de la méditation
Si la liturgie nous donne à méditer ce texte en la solennité de la Sainte Trinité, c’est pour que nous ne perdions pas de vue la continuité entre l’Ancien et le Nouveau Testaments. C’est aussi pour nous amener à réaliser que Jésus nous révèle plus pleinement le mystère de ce Dieu qu’il appelle Père et à qui il demande de nous envoyer l’Esprit (cf. Jn 14, 16). Une merveille à « méditer dans notre cœur », non seulement à partir de l’Écriture mais également de notre vécu. N’est-ce pas par la relecture de nos propres vies que nous découvrirons la présence de Dieu Père, Fils et Saint Esprit ? « Si le Père nous a créés, le Fils nous a recréés, et “c’est l’Esprit qui fait vivre”. Car, dans la Création initiale, la Trinité s’inscrivait en filigrane. Le Père était le modeleur, le Fils était sa main, l’Esprit Défenseur insufflait la vie » (Nicolas Cabasilas, La vie en Christ, fin du XIVe siècle).

Le temps de la prière
« Béni soit Dieu le Père,
et le Fils unique de Dieu,
ainsi que le Saint-Esprit, car
il nous a montré sa miséricorde. »
(Antienne d’ouverture)

Emmanuelle Billoteau, ermite

Éditorial de juillet 2024
Jean Grou

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