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Commentaire Lauda Sion

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La séquence Lauda Sion qui caractérise cette fête du Saint-Sacrement oriente le cheminement biblique que les lectures proposent aujourd’hui. En reprenant l’expression « Sion » pour parler de l’Église, ce poème eucharistique peut laisser croire que l’Église a définitivement remplacé le peuple juif. Or, avant d’écouter le récit du dernier repas du Seigneur, qui nous permet de communier à sa mort et à sa résurrection, la succession entre le livre de l’Exode et la lettre aux Hébreux montre comment­ les premiers chrétiens ont compris ce geste ultime de Jésus au terme de son ministère public. En insistant sur la nouveauté apportée par Jésus, nos lointains prédécesseurs dans la foi se sont effectivement appuyés sur l’expérience du peuple d’Israël. Aujourd’hui encore, l’Alliance irrévocable, conclue entre Dieu et le peuple d’Israël, se déploie en paroles et en gestes, comme le dit le psalmiste à propos de la coupe du salut que chacun peut élever. Et, grâce au chant d’un psaume à chaque eucharistie, nous continuons à nous appuyer sur l’expérience vivante du peuple juif comme témoin de l’Alliance avec Dieu. En célébrant la fête du Saint-Sacrement, nous mesurons ce que nous recevons aujourd’hui de ce peuple choisi comme signe de la prévenance divine pour chacun. Et nous reconnaissons le sacrifice de Jésus comme l’accomplissement de cette Alliance, à laquelle nous pouvons pleinement communier.

Quelles sont les personnes que je vais associer intérieurement à mon geste de communion ?
Comment exprimer ma communion au corps eucharistique du Christ en gestes concrets pour les autres ? 

Luc Forestier, prêtre de l’Oratoire

Éditorial de juillet 2024
Jean Grou

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