Baptême du Seigneur - Couleur liturgique: blanc
Livre d’Isaïe 40, 1-5.9-11
Le temps de la préparation « Même si les montagnes s’écartaient, si les collines s’ébranlaient, ma fidélité ne s’écarterait pas de toi, mon alliance de paix ne serait pas ébranlée, – dit le Seigneur. » (Is 54, 10) Le temps de l’observation Arrive un moment, dit Dieu, où la peine doit cesser, où le chagrin doit arriver à son terme. Il est un temps où la miséricorde l’emporte sur toutes les formes de colère ou de rancœur. Ce temps ne doit pas être passé sous silence. Il s’agit de l’annoncer et de l’attendre. C’est ce que Dieu demande au prophète. Crier à haute voix, c’est-à-dire parler à voix haute, sans peur d’aller à contre-courant ou d’être démenti par les événements. La dimension de miséricorde va s’imposer et Dieu va reprendre la main. Comment cela se manifeste-t-il ? Dieu prend dans ses bras le monde pour le gouverner avec douceur. Cela permet aux brebis les plus fragiles de rester dans le troupeau. Pas de brutalité, pas de mise en danger. Le prophète est donc en charge d’une parole impossible, inaudible. Il s’agit bien d’annoncer dans le désert, donc sans soutien ni indice visible, que ce monde va devenir plus doux. Le temps de la méditation À entendre le prophète annoncer la paix, qui peut croire qu’il dit vrai ? La Bible décrit pourtant que l’annonce doit se faire avant l’événement. C’est connu, la foi commence dans le désert. Elle ne consiste pas à décrire des évidences qui s’imposent aux yeux de tous. La foi consiste précisément à risquer une parole qui n’a rien d’évidente. Il est fou de dire que le chagrin va cesser, il est inconcevable d’annoncer la venue de Dieu et il est extravagant d’affirmer que sa puissance est dans sa douceur. Ce courage d’y croire malgré tout est comparable au fait d’abaisser les montagnes et de combler les ravins. Découvrir la puissance de Dieu en Jésus n’est pas non plus chose aisée. Il ne faut donc pas se fier aux seules apparences pour lire les signes de Dieu dans ce monde. Mais si, autour de nous, des originaux mettent leur effort à inventer un monde plus doux, mieux vaudrait leur accorder toute notre attention. Le temps de la prière « Tu caches ton visage : ils s’épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre. » (Ps 103, 29-30)
Marie-Laure Durand, bibliste
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