2e dimanche de l'Avent - Couleur liturgique: violet
Livre du prophète Baruc 5, 1-9
Le temps de la préparation « Celui qui a semé dans les larmes moissonnera dans la joie. » (Ps 125, 5) Le temps de l’observation Le texte s’adresse à une Jérusalem vaincue qui a toutes les raisons de ressentir de la tristesse et une insécurité minante, toutes les raisons de pleurer ses exilés. C’est au creuset de cette « misère », de l’expérience d’une perte, que se fait entendre l’appel de Dieu : « quitte ta robe de tristesse […] et revêts la parure de la gloire de Dieu », en vertu de la délivrance « qu’il te promet ». Prostrée, Jérusalem est également invitée à se lever, à regarder vers l’Orient d’où reviendront les exilés rassemblés par « la parole du Dieu saint ». Car si l’initiative du salut vient de Dieu qui « se souvient » et va agir en conséquence, de Dieu qui a « décidé » de mettre un terme à ce qui menace Israël et de lui donner pour escorte « sa miséricorde et sa justice », Jérusalem est sommée de « se bouger », de poser des actes qui témoignent de sa confiance en Dieu, qui « ne veut pas la mort du pécheur ». Et cela, alors que la promesse est encore en attente de sa réalisation. Le temps de la méditation Nous « avons été sauvés, mais c’est en espérance » (cf. Rm 8, 24). Et c’est bien ce que nous rappellent l’état du monde et notre propre cheminement. Quant au temps de l’Avent, ne nous invite-t-il pas à cultiver l’espérance, à nous tenir debout, à confronter ce qui nous « manque douloureusement », à nous réjouir aussi de ce que nous recevrons et de ce que nous avons reçu car, ayant « revêtu le Christ » (Ga 3, 27), nous participons déjà à sa vie ? Qui dit espérance dit combat spirituel pour ne pas tromper l’attente quand elle se prolonge, pour ne pas sombrer dans l’indifférence, la tristesse voire la désespérance. Appel donc à choisir la confiance, une confiance fondée sur les hauts faits de Dieu tels que nous les rapporte l’Écriture et tels que nous avons pu les expérimenter dans nos vies. Comme le dit saint Grégoire le Grand, « la porte se fait large pour ceux qui aiment » – la dilatation du cœur étant un autre nom de la joie. Le temps de la prière « Moi, je suis sûr de toi, Seigneur, je dis : “Tu es mon Dieu !” » (Ps 31, 15)
Emmanuelle Billoteau, ermite
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