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Commentaire La joie de la fête

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La première lecture indique que la relation du Seigneur avec son peuple est une alliance qui prend la forme de noces : « Tu seras appelée “Ma Préférence” » ; « Tu seras la joie de ton Dieu. » Dans l’évangile de Jean, pendant la fête, les serviteurs sont les premiers à goûter l’eau transformée en vin. Marie, la mère de Jésus, investie de l’esprit de sagesse, voit que le vin vient à manquer, présente la situation à son fils et intercède : « Ils n’ont pas de vin. » Elle est ainsi intimement associée à la mission de Jésus. Avec l’épisode du mariage à Cana, saint Jean choisit de mettre en lumière un commencement qui a le goût d’un accomplissement. Cet événement au début de la vie publique de Jésus manifeste le sens caché de sa présence. Il est envoyé par le Père pour agir sous l’Esprit et dévoiler le projet de Dieu : l’union de Dieu avec l’humanité, qui s’exprime dans une fête.
Un temps nouveau advient, celui des noces annoncées par le prophète Isaïe, celui de l’accomplissement d’une promesse : « Tu seras la joie de ton Dieu. » Ce commencement de la vie publique de Jésus pointe vers son terme : l’offrande de son corps livré, de son sang versé par amour qui va sceller pour toujours l’union de Dieu avec l’humanité tout entière. La transformation prend le goût du vin le plus raffiné offert en surabondance à tous, pour toujours. La vie publique de Jésus commence par la joie de la fête !

Comment puis-je intercéder, avec Marie, pour que le plus grand nombre goûte l’amour de Dieu ?
Comment, dans le quotidien de ma vie, s’exprime la promesse de Jésus : « Tu seras la joie de ton Dieu » ? ■

Anne Da, xavière

Éditorial de janvier 2025
Jean Grou

Portés par l’espérance «Si l’espérance t’a fait marcher plus loin que ta peur / Tu auras les yeux levés. Alors tu pourras tenir jusqu’au soleil de Dieu.» Ce sont les…