Commentaire L’Assomption : fête de l’espérance

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La résurrection de Jésus Christ est le fondement de notre espérance. Nous croyons que nous ressusciterons, nous aussi, par la grâce de Dieu. La fête de l’Assomption signifie que cette espérance est accomplie pour Marie. Dieu lui a fait la grâce de la « résurrection de la chair » en l’élevant, avec son corps et son âme, à la gloire du ciel. Elle a ainsi bénéficié, sans connaître la corruption du tombeau, de ce qui est promis à tout croyant : l’élévation auprès de Dieu et de son Fils, dans la gloire du ciel. Marie le proclame dans le Magnificat : « Dieu élève les humbles ! » Car ils lui ressemblent, lui qui s’est fait homme, s’abaissant pour servir les hommes. À travers son Fils Jésus, Dieu est entré en fraternité et en amitié avec les hommes. Dieu ne se reconnaît pas en ceux qui s’élèvent, mais en ceux qui s’abaissent, et c’est ceux-là qu’il élève, qu’il fait « monter » au ciel, comme il l’a fait pour Marie. Ce qui est arrivé à Marie, par anticipation, arrivera à tous les croyants. C’est pourquoi le concile Vatican II la célèbre comme la figure de notre espérance : « De même qu’au ciel la Mère de Jésus, déjà glorifiée corps et âme, représente l’image et les prémices de l’Église qui doit connaître son achèvement dans le siècle à venir, de même sur cette terre, jusqu’à ce que vienne le jour du Seigneur, elle brille comme un signe d’espérance assurée et de consolation devant le peuple de Dieu en marche » (Lumen Gentium, 68).

En quoi l’Assomption est-elle une fête de l’espérance pour moi ?
« Dieu élève les hommes ! » Quels sont les moyens à mettre en œuvre pour cultiver l’humilité dans ma vie ?

Jean-Paul Sagadou, prêtre assomptionniste, rédacteur en chef de Prions en Église Afrique