Découvrez notre nouveau site web et profitez gratuitement de certains contenus pour une durée limitée ! Certaines sections seront sous peu exclusivement réservées à nos abonnés de Prions en Église.

Lectio Vivre de la Parole

A A

Dt 4, 1-2.6-8 ; Jc 1, 17-18.21b-22.27 ; Mc 7, 1-8.14-15.21-23

Le temps de la préparation

« Seigneur, qui séjournera
sous ta tente ? » (Ps 14, 1)

Le temps de l’observation

La première et la deuxième lecture s’accordent pour dire qu’il ne suffit pas d’écouter la Parole, mais qu’il s’agit de la mettre en pratique – autrement dit de l’incarner dans sa vie – y compris lorsqu’elle nous dérange et nous remet en question. Si la Parole nous dit que l’amour de Dieu pour nous est indéfectible, que ses dons sont sans repentance, elle nous appelle également à la conversion au nom de ce même amour. Le chapitre 4 du Deutéronome en son entier fait référence au don de la Loi à l’Horeb, préparant ainsi le rappel du Décalogue au chapitre 5 de ce même livre. Or qui n’a pas quelques idoles à éradiquer, un prochain à honorer et à aimer ? Car la relation personnelle avec Dieu a une portée sociale ainsi qu’une valeur de témoignage. Témoignage de la proximité de Dieu qui s’est engagé à l’égard de son peuple, témoignage de la justice dont ses appels sont porteurs.

Le temps de la méditation

La Loi valorise l’amour de Dieu et du prochain, l’un ne pouvant aller sans l’autre. Un amour qui se concrétise dans le fait de garantir la justice aux plus faibles, créés eux aussi à l’image et à la ressemblance de Dieu. Une insistance que nous retrou­vons dans la lettre de Jacques. Sans oublier ceci : c’est dans la mesure où nous accueillons la Parole, la méditons, la prions et la mettons en pratique qu’elle devient pour nous la Parole qui « sauve » (cf. Jc 1, 21), faisant poindre notre lumière comme l’aurore et nous donnant prompt rétablissement (cf. Is 58, 8). Point n’est donc besoin d’ajouter des pratiques supplémentaires qui risquent de devenir des fins en elles-mêmes et de nous faire oublier l’essentiel : la pureté du cœur, supposant de ne pas nous laisser envahir par les pensées qui nous polluent ; les devoirs élémentaire telle l’aide due aux proches, qui ne doit pas être détournée au profit des auto­ri­tés religieuses. De quoi nous inciter à revenir au bon sens et surtout à la simplicité évangélique de ceux qui se savent aimés sans condition et appelés à coopérer au dessein de Dieu.

Le temps de la prière

« De quel amour j’aime ta loi : tout le jour je la médite ! » (Ps 118, 97) 

Emmanuelle Billoteau, ermite

Éditorial de septembre 2024

Éditorial SEPTEMBRE 2024 À quoi bon? L’été s’écoule doucement, le retour aux activités courantes se profile à l’horizon. Même pour les personnes retraitées, qui échappent à la frénésie de la…