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Commentaire L’humilité de Dieu

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Selon une tradition qui remonte aux tout premiers temps de l’Église, les dates de Pâques et des principales fêtes mobiles de l’année sont annoncées en la solennité de l­’Épiphanie. Cette singularité liturgique dit bien le caractère indissociable du mystère de l’incarnation du Christ avec celui de sa résurrection. Autrement dit, Noël est profondément lié à Pâques. Comme si l’attitude des mages se prosternant devant la crèche préfigurait déjà celle des femmes et des disciples découvrant le tombeau vide. Une étable, une jeune famille et des cadeaux de naissance inattendus à l’Épiphanie. Une sépulture déserte, quelques amis fidèles et des aromates à Pâques. Tout au long de l’année, la liturgie nous rappelle avec pédagogie que Dieu manifeste sa grandeur dans la fragilité d’un nouveau-né tout autant que dans l’agonie du condamné à mort. Voilà qui devrait interroger l’image que nous avons de lui. Dieu est humilité. Il se laisse trouver par des chercheurs comme les mages, par des simples comme les bergers, par des pardonnés comme Marie Madeleine, par des généreux comme Joseph d’Arimathie… Cette fête de l’Épiphanie est l’occasion de redécouvrir le chemin du dépouillement de Dieu, sa façon de cacher sa gloire dans la mangeoire de Bethléem, dans la Croix sur le calvaire, dans le frère et dans la sœur qui souffrent autour de nous.

Que m’inspire cet épisode de l’adoration des mages ?
Quels présents vais-je offrir au nouveau-né de la crèche ? 

Karem Bustica, rédactrice en chef de Prions en Église

Éditorial de janvier 2025
Jean Grou

Portés par l’espérance «Si l’espérance t’a fait marcher plus loin que ta peur / Tu auras les yeux levés. Alors tu pourras tenir jusqu’au soleil de Dieu.» Ce sont les…