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Commentaire L’espérance de l’Avent

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Les versets de l’évangile de ce dimanche, évoquant des signes célestes, des bouleversements terrestres et une angoisse généralisée, résonnent étonnamment avec nos transitions contemporaines. Cependant, ces versets appartiennent au genre littéraire apocalyptique datant du IIe siècle avant ­J.-C. « Apocalypse », du grec « apokalupsis », signifie « révélation ». Dans la Bible, cette forme d’écriture symbolique entend donner au croyant des indices sur le sens du monde et la venue imminente du royaume de Dieu. Le message est simple : même quand tout semble sombrer, Dieu aura le dernier mot. Désormais, nous sommes avertis, le mal sera vaincu par Dieu. Le temps de l’Avent qui commence aujourd’hui est l’occasion de renouveler notre espérance en ce Dieu vainqueur du mal et de la mort. L’espérance n’est pas l’illusion que « tout ira bien », mais la certitude que Dieu est avec nous quoi que nous ayons à traverser. Vivre dans l’espérance signifie éveiller notre conscience à la présence de Dieu, fuir les distractions et discerner le bien, nous concentrer sur Dieu et accueillir ce qu’il nous donne. L’espérance n’est pas une conviction, mais une force qui se réalise dans des engagements très concrets. Pourquoi ? Parce qu’elle nourrit notre envie de rendre ce monde encore plus conforme au royaume de Dieu. Oui, l’espérance est un don de Dieu, et le temps de l’Avent l’invitation à l’accueillir, la déployer, ou à la demander, tout simplement !

Que représente pour moi le temps de l’Avent ?
Que veut dire concrètement pour moi « se redresser et relever la tête » ? 

Karem Bustica, rédactrice en chef de Prions en Église

Éditorial de novembre 2024
Jean Grou

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