32e dimanche du temps ordinaire - Couleur liturgique: vert
Tout part d’un regard. Assis, Jésus regarde ceux qui viennent contribuer au Trésor du Temple. En bon observateur, il voit des riches qui donnent beaucoup. Mais il voit aussi une veuve qui dépose deux piécettes. Les riches donnent de leur superflu, la veuve prend sur son indigence. Son don minime est en fait « tout ce qu’elle avait pour vivre », et on est étonné qu’elle donne tout alors qu’elle n’aura plus rien après. À travers cette scène, le « regard » de Jésus nous invite à nous convertir. Comment ? D’abord en prenant conscience que la grandeur du don ne se mesure pas à la valeur des billets et que la générosité est une affaire de cœur, et pas de portefeuille. En prenant de son nécessaire vital pour Dieu et pour les autres, la veuve est un véritable exemple d’amour. Ce n’est pas la recherche des honneurs et le fait de parader en public, ni de mettre en avant son savoir et de considérer les autres comme des ignorants (comme le font les scribes), qui va nous sauver. Dans un monde masculin dominateur, où les femmes sont dépréciées, Jésus appelle à ne pas dévorer les biens des veuves, car le culte que Dieu demande ne doit pas appauvrir. C’est un culte qui libère, qui redresse les écrasés, qui soutient la veuve et l’orphelin. Ce faisant, la veuve devient symbole de dénonciation de la perversion de la religion et de la foi, notamment quand celles-ci oppriment au lieu de libérer. Finalement, le « regard » de Jésus nous provoque à observer et à apprécier le monde, l’Église, et notre propre comportement à partir de la place que nous faisons aux plus petits. Car ce sont les plus petits qui sont les révélateurs de nos hypocrisies. Le geste de la veuve préfigure aussi en quelque sorte celui de Jésus : le don total de sa vie pour le salut des hommes. Quelle est ma générosité ? Est-elle superficielle, ou m’engage-t-elle au plus profond de moi-même ? Quelle est ma religion ? A-t-elle des conséquences sociales ? Est-elle épanouissante ou asservissante pour les autres ?
Jean-Paul Sagadou, prêtre assomptionniste,rédacteur en chef de Prions en Église Afrique
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