Saint Philippe Néri. Prêtre, fondateur de l’Oratoire, société de prêtres dévoués à la formation des jeunes, Philippe Néri a laissé le souvenir d’un saint joyeux, aux fantaisies imprévisibles, ardent à la prière et aux charités vécues. Il meurt à l’âge de 80 ans, en 1595.
ASSIS TRANQUILLEMENT sur le banc arrière de l’église St. Andrew the Apostle à Sudbury, en Ontario, je priais pour demander plus de clarté. Après avoir terminé ma treizième année scolaire, je devais décider de l’orientation de ma vie. L’étude du droit m’attirait. Mais la possibilité d’étudier pour devenir prêtre était aussi dans mon esprit. Que faire? La réponse a été lente à venir, mais fut très claire: «Donne-toi un an!» Et voilà! C’était la réponse. J’ai ressenti une paix intérieure.
(Actes 18, 1-8) Dans nos vies, il nous arrive d'avoir des objectifs et des projets très louables. Cependant, des difficultés ou des imprévus peuvent survenir. Sachons lire les événements et soyons assez dociles pour changer de cap, si nécessaire. Que l'Esprit Saint nous aide en ce sens.
Les suggestions de cette section s’ajoutent à celles que Prions en Église offre chaque dimanche. Elles proviennent de la revue Vie liturgique.
Oui, nous nous sommes «posés» durant la pandémie. Le confinement nous a forcés à le faire. Et bien que la situation en elle-même n’ait été en rien porteuse de bienfaits, nombreux sont ceux et celles qui ont su en tirer profit de toutes sortes de manières. Plusieurs personnes de mon entourage, à qui j’ai fait appel, ont bien voulu mettre des mots sur ce qu’elles en avaient tiré de bon. J’ai retenu ici l’essentiel de tout ce qui m’a été partagé.
«Il y a un moment pour tout», lit-on dans l’Ecclésiaste (3, 1), et le confinement a d’abord été un temps… pour ralentir. Si certains ont trouvé cet arrêt difficile, beaucoup ont béni le rythme apaisé du quotidien et apprécié de moins courir, libérés de leurs agendas trop remplis. La «vie sur pause» nous a permis de reprendre notre souffle! Et d’avoir enfin du temps! Le temps de se reposer, de flâner, de lire, de se ressourcer. De vivre le moment présent avec bonheur et reconnaissance. De redécouvrir, seul ou en famille, les joies simples du quotidien.
Plusieurs m’ont dit en avoir profité pour «se reconnecter» avec la nature, faire de longues marches, découvrir des lieux inspirants. Pour développer aussi de nouveaux intérêts, de nouvelles habiletés. Le confinement n’a-t-il pas stimulé la créativité, et ce, à tous points de vue? D’autres encore ont élargi leur univers grâce aux activités en mode virtuel qui se sont multipliées. Et qui ont ouvert de nouvelles fenêtres de rencontre, aboli des distances et brisé plusieurs frontières.
Le confinement, on ne le sait que trop, a été néfaste pour bien des couples, mais il a permis à d’autres de se rapprocher. De nombreux parents et enfants ont aimé se retrouver en famille et passer du temps ensemble. Apprenant ainsi à mieux se connaître et à s’estimer davantage les uns les autres. La crise sanitaire a également développé notre conscience sociale et apporté un sentiment très fort de solidarité, et ce, à l’échelle mondiale.
Un autre bienfait du confinement, et non le moindre, a été d’ouvrir toute grande la porte à l’intériorité. Beaucoup de gens se sont mis à réfléchir sur leurs valeurs et sur le sens de leur vie. Plusieurs m’ont confié avoir «fait du ménage» à l’intérieur d’eux-mêmes. Pour «se ramasser», s’apaiser, retrouver leur équilibre et leur unité. Se désencombrer et se recentrer sur l’essentiel. D’autres, apprivoisant le silence et la solitude, sont entrés dans leur «sanctuaire» intérieur et y ont découvert la présence de Dieu, toute proche. N’est-ce pas d’ailleurs au-dedans de nous, et non au-dehors, que le Seigneur se laisse trouver, disait saint Augustin (Confessions, X, XXVII)? La pandémie nous a ramenés au plus intime de nous-mêmes et, ne serait-ce que pour cette raison, elle a été une chance. Une occasion à saisir. Un appel pour aller plus loin.
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«Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir transformateur d’une crise», écrit fort justement le théologien Jean-François Gosselin dans son livre L’âme retrouvée — Le cadeau d’une crise, publié en plein cœur de la pandémie. «Car, poursuit-il, une parole intérieure habite l’épreuve et cache en elle un trésor, plus encore, un élan de vie.» (Montréal, Médiaspaul, 2020, p. 12) Dans une prochaine chronique, nous aborderons les prises de conscience que la pandémie nous a permis de faire.
Yolande Richard
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