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Commentaire « Il me faut être chez mon Père »

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Le récit évangélique présente Jésus enfant, puis adolescent grandissant en sagesse, en taille et en grâce. L’obéissance, le respect de Jésus pour ses parents servent de cadre au récit. Il ne s’agit donc pas d’une fugue ni d’une crise que Jésus adolescent vivrait dans son rapport à ses parents. Il s’agit plutôt d’entendre et d’admirer la maturité de Jésus qui, comme tout enfant juif, atteint l’âge de la bar-mitzvah, ce rituel qui marque l’étape de sa majorité religieuse et l’autorise à lire la parole de Dieu pour l’assemblée. L’évangéliste Luc présente Jésus doué d’une capacité d’écoute, d’une intelligence aiguisée qui suscitent l’admiration des docteurs de la Loi. Au Temple, Jésus manifeste une grande liberté, une détermination par la prise de distance d’avec ses parents. Il s’affirme comme le Fils bien-aimé du Père, avant d’être l’enfant de ses parents. Jésus, né de Marie est envoyé par le Père pour « rassembler dans l’unité tous les enfants de Dieu dispersés ». La liturgie donne à entendre les textes en écho : Anne, exaucée par le Seigneur, reçoit de donner naissance à un fils. En signe de reconnaissance, elle confie l’enfant à Éli. Samuel est ainsi consacré au Seigneur. Marie et Joseph sont appelés à entendre dans le positionnement de leur fils que le temps est venu pour Jésus d’annoncer publiquement sa mission : vivre en Fils bien-aimé en étant aux affaires du Père.

Comment entendre pour moi la détermination de Jésus à être aux affaires du Père ? Quelle résonance pour ma relation au Père ?
Comment aider un jeune à grandir en liberté et entendre l’appel du Père ? 

Anne Da, xavière

Éditorial de novembre 2024
Jean Grou

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