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Commentaire Régime de vérité

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Pour certains, la vérité est un étendard, qui leur permet de dominer les autres. Pour d’autres, la vérité est ailleurs, ce qui les dispense de la rechercher. Pour d’autres encore, la vérité est plurielle par nature, ce qui leur permet d’échapper à toute remise en cause. Mais voilà qu’une phrase du procès de Jésus sonne curieusement. « Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix ! » Il s’agit donc d’écouter la voix du Seigneur et d’appartenir à la vérité. Celle-ci ne peut pas être confisquée, mais il nous est possible de lui appartenir. Nul ne peut prétendre la maîtriser, mais tous peuvent se placer librement à son service. Inutile de répéter nos certitudes, la voix du Bon Pasteur est accessible à qui accepte de l’écouter. Or, c’est dans un cadre liturgique que nous recevons cet appel à entrer au service de la vérité. Et pour écouter la voix du Seigneur, nous nous rassemblons afin de célébrer sa présence eucharistique au cœur de notre histoire. Dans le christianisme, le régime de vérité n’est donc pas d’abord notionnel, mais expérientiel. Il ne se limite pas à la réflexion mais engage tout le corps. L’accès à la vérité n’est donc pas le résultat d’une réflexion solitaire, mais la conséquence d’une action eucharistique dont le sommet est la pleine communion et l’envoi vers les autres. Écouter la voix de notre Roi se vérifie donc dans notre propre existence. Aujourd’hui, acclamons-le et entrons dans ce régime de vérification qu’il nous propose.

Comment entrer dans ce régime eucharistique de la vérité ?
Comment vais-je me rendre disponible pour cette journée royale de service ? 

Luc Forestier, prêtre de l’Oratoire

Éditorial de novembre 2024
Jean Grou

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