Éditorial du mois Éditorial de février A A Éditorial FÉVRIER 2024 Des vies consacrées Si vous avez l’habitude de feuilleter Prions en Église, vous aurez peut-être remarqué que deux signatures familières ne paraissent plus dans nos pages depuis un certain temps. Il s’agit de celles de Jean-Yves Garneau et de Georges Madore. En effet, après presque cinquante années de fidèle collaboration, ils ont décidé de se retirer de l’équipe de rédaction. Leur choix m’a fait un pincement au cœur, évidemment, mais après un tel dévouement, pouvais-je leur en vouloir de tirer leur révérence? Comme moi, vous avez certainement admiré la qualité des réflexions de ces deux collègues. Le père Jean-Yves, de la congrégation du Saint-Sacrement, a toujours su nous faire profiter de sa sensibilité et de sa compétence en matière de liturgie. Ses écrits, finement ciselés, étaient un charme à réviser. Comme je l’ai déjà mentionné dans un précédent éditorial, il avait un don particulier, lors des réunions d’équipe, pour trouver la juste formulation des titres pour les billets d’ouverture des dimanches. Quant au père Georges, un montfortain, grâce à sa longue expérience de prédicateur, il maîtrise à la perfection l’art de raconter des histoires. Celles dont il nous a fait part au fil des années étaient toujours à la fois touchantes et profondes. Sa vivacité d’esprit, son humour et sa délicatesse vont beaucoup nous manquer durant nos rencontres éditoriales. Tous deux ont contribué à faire de Prions ce qu’il est, avec le souci constant de rendre service aux communautés chrétiennes qui se rassemblent pour prier et célébrer le mystère pascal. Ces mots d’hommage à mes deux anciens collègues m’incitent à évoquer la Journée de la vie consacrée, soulignée chaque année le 2 février. En effet, les pères Jean-Yves et Georges sont des exemples remarquables d’une vie dédiée à l’accomplissement de leur engagement baptismal. Non seulement en raison de leur longue contribution à Prions en Église mais aussi pour l’ensemble de leurs réalisations. À mes yeux, ils incarnent en tout point ce qu’on appelle des disciples-missionnaires. Vous connaissez peut-être bien des personnes qui, un peu comme mes deux ex-collègues, se démarquent par leur engagement indéfectible et forcent l’admiration et la reconnaissance. Bien souvent, elles n’occupent pas le devant de la scène, œuvrant discrètement pour servir leurs frères et sœurs ou pour défendre une cause. Pourquoi ne pas profiter de la Journée de la vie consacrée pour leur manifester à quel point elles sont inspirantes en raison de leur apport à la vie de l’Église ou de la société en général? Ou tout simplement pour les porter dans votre prière? Jean Grou
